Cette année la journée des malades avait lieu à Essey les Nancy, fief de plusieurs d’entre nous, et on peut dire qu’ils avaient bien fait les choses, tant cette journée a été une réussite à tous points de vue, même pour la programmation de l’orage de l’après-midi qui s’est achevé au moment de la dispersion de tous les participants. Nous n’allons pas les citer de peur de froisser leur modestie, d’autant qu’il faudrait également nommer les hospitaliers des cités voisines venus en renfort. Un grand merci à tous et un grand BRAVO !
Nous étions environ 120 pèlerins de Lourdes dont un peu plus de 30 pèlerins malades.
L’accueil se faisait à la salle Maringer où l’on nous recevait en nous épinglant une petite fleur à la boutonnière… le ton était donné : délicatesse, gentillesse, joie de se retrouver. Autour des cafés, thés, jus de fruit, brioches, etc… les conversations allaient bon train.
Le beau temps aidant, nous sommes allés à pied ou en fauteuil à l’église Saint Pie X où était célébrée la messe paroissiale à laquelle nous participions et là… quel accueil encore !
La paroisse s’était mise en frais, particulièrement la chorale qui a su nous faire chanter et prier. Bref : une très belle messe présidée par notre Père Directeur assisté par son adjoint et concélébrée par le curé d’Essey les Nancy.
De retour à la salle Maringer et après quelques discours de bienvenue, nous avons eu l’apéritif suivi d’un excellent repas. Quatre jeunes filles tchétchennes avaient souhaité se joindre à nous pour servir et améliorer ainsi leur français. Elles se sont parfaitement bien intégrées au point de chanter dans leur langue, pour nous charmer, quelques airs de leur pays.
Guillaume et ses amis animaient l’après-midi par des chants ou des airs d’accordéon et d’autres instruments. Puis, ce fut la traditionnelle tombola avec ses nombreux prix et le jeu devinette : combien a-t-il fallu de temps à Monique pour confectionner 2 petites chouettes… très chouettes ! La réponse : un peu plus de 7 heures de travail !
Et puis, ce fut l’heure de la séparation, chacun dut retourner chez soi, mais les batteries étaient remontées à bloc, et c’est bien le but d’une telle journée : se gonfler d’amitié sur le chemin de Dieu.
Voici, en guise de conclusion, le petit mot rédigé par Makka, l’une des tchétchenne, peu de temps après cette journée :
«Le 6 juin. Moi avec mes amies sont allés aides les indicapes. Nous étions invités par notre professeur Nicole. Là nous avons fait connaissance avec des gens intéressants. J’ai retenu particulierement Myriam. Je chantais avec ma cousine Liana. Mon amie Ayna jouait du piano, nous ont offert les cadeaux. Ce jour était tres gai, touchant, on peut encore beaucoup dire sur ce jour. C’etait notre jour. Je veux dire merci à Nicole pour le jour admirable dans ma vie. Makka»
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